Illustration trouble spectre autistique

A savoir

Les troubles du spectre autistique englobent un ensemble de conditions. Bien que les caractéristiques de l’autisme puissent être détectées chez les jeunes enfants, il arrive souvent que le diagnostic ne soit posé que plus tard dans la vie.

Environ une personne sur 160 est concernée par un trouble du spectre autistique (1). Les capacités et les besoins des individus atteints d’autisme varient considérablement et peuvent évoluer au fil du temps. Certaines personnes atteintes d’autisme sont en mesure de mener une vie autonome, tandis que d’autres peuvent présenter des handicaps graves nécessitant une assistance et des soins à long terme.

Il est important de souligner que des interventions psychosociales basées sur des données probantes peuvent contribuer à améliorer la communication et les compétences sociales des personnes atteintes d’autisme, ce qui a un impact positif sur leur bien-être et leur qualité de vie, ainsi que sur celle de leurs aidants.

Il est regrettable que les individus autistes soient souvent confrontés à la stigmatisation, à la discrimination et à des violations de leurs droits fondamentaux. Par conséquent, les soins prodigués aux personnes autistes doivent être accompagnés de mesures prises au niveau communautaire et sociétal afin de rendre l’environnement plus accessible, inclusif et solidaire.

Une vue d’ensemble

Les troubles du spectre autistique englobent un ensemble de conditions caractérisées par divers degrés d’altération du comportement social et de la communication. Ils se manifestent également par des schémas de comportement et d’activités atypiques, tels que la difficulté à passer d’une activité à une autre, une fixation sur des détails, et des réactions inhabituelles aux sensations.

Les capacités et les besoins des personnes atteintes d’autisme varient considérablement et peuvent évoluer au fil du temps. Alors que certaines personnes atteintes d’autisme peuvent vivre de manière autonome, d’autres sont confrontées à des handicaps graves qui nécessitent des soins et un soutien tout au long de leur vie. Il est important de noter que l’autisme peut influencer l’éducation, les opportunités d’emploi et placer des demandes importantes sur les familles qui fournissent des soins et du soutien. Les attitudes au sein de la société ainsi que le soutien fourni par les autorités locales et nationales jouent un rôle crucial dans la détermination de la qualité de vie des personnes atteintes d’autisme.

Bien que les caractéristiques de l’autisme puissent être identifiées chez de jeunes enfants, il arrive fréquemment que le diagnostic ne soit établi que plus tard dans leur vie.

Les personnes atteintes d’autisme peuvent également présenter des comorbidités, notamment l’épilepsie, la dépression, l’anxiété, le trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité, ainsi que des comportements difficiles tels que les troubles du sommeil et les automutilations. Le niveau de fonctionnement intellectuel varie considérablement, allant de la déficience profonde à des capacités cognitives supérieures.

Causes

D’après les données scientifiques dont nous disposons, il semble que de nombreux facteurs, qu’ils soient environnementaux ou génétiques, puissent contribuer à accroître la vulnérabilité d’un enfant aux troubles du spectre autistique.

Il est important de souligner que les données épidémiologiques actuellement disponibles établissent de manière concluante qu’il n’existe aucun lien de causalité entre le vaccin antirougeoleux, antiparotidien et antirubéoleux (vaccin ROR) et les troubles du spectre autistique. Les études antérieures qui avaient suggéré une telle association présentaient en réalité des lacunes méthodologiques significatives (2)(3).

De plus, il n’existe aucune preuve étayée indiquant que l’administration de l’un ou l’autre des vaccins destinés aux enfants augmente le risque de développer des troubles du spectre autistique. Les examens des données concernant le potentiel lien entre le thiomersal, un conservateur, ainsi que les adjuvants à base d’aluminium présents dans les vaccins inactivés et le risque de troubles du spectre autistique ont clairement démontré que les vaccins ne conduisent pas à une augmentation du risque de ces troubles.